Anticipez les arrêts de production grâce au scan 3D et au BIM As-Built : détection des clashs, maintenance préventive et jumeau numérique fiable.
Dans l’industrie, les pannes et arrêts de production ne viennent pas « de nulle part ». Ils sont souvent la conséquence de signaux faibles
(écarts géométriques, contraintes d’accès, interférences réseaux, modifications non documentées, tolérances non maîtrisées).
La difficulté ? On prend encore trop souvent des décisions à partir de plans incomplets, de maquettes « théoriques », ou d’un existant mal connu.
Résultat : arrêts non planifiés, retards de chantier, reprises, surcoûts, et parfois incidents sécurité.
Le Scan 3D + la modélisation BIM As-Built permettent de capturer l’existant réel, de vérifier les tolérances, de simuler les travaux et de détecter les interférences avant intervention. Résultat : moins d’arrêts non planifiés, moins de reprises, et une production mieux sécurisée.
1) Pourquoi les problèmes stoppent encore la production (même avec des “plans”)
Dans beaucoup de sites, les plans 2D et dossiers techniques représentent un “état historique”, pas l’état réel. Ajouts de tuyauteries, renforts structurels, déplacements machine, réseaux provisoires devenus permanents… Tout cela crée des écarts.
Beaucoup d’arrêts naissent d’un conflit d’encombrement, d’un accès maintenance impossible, d’une garde au sol insuffisante, d’un support mal positionné… Ce ne sont pas des “hypothèses”, ce sont des cotes.
2) Le Scan 3D industriel : capturer l’existant réel, vite, proprement, sans surprise
Le scan 3D laser capte l’environnement (structures, machines, réseaux, plateformes, charpentes, gaines, tuyauteries)
sous forme de nuage de points extrêmement dense. On obtient une “photo métrique” exploitable : distances, sections, hauteurs,
tolérances, alignements, dégagements, tout est mesurable.
Contrairement aux relevés “à la main”, la capture est exhaustive : si un point existe dans le nuage, il est vérifiable et partageable.
- Déformations & flèches (structure, planchers, charpentes)
- Réseaux non documentés / “ajouts terrain”
- Écarts d’implantation machine / alignement
- Interférences d’encombrement (clashs) potentielles
- Accès maintenance impraticables
- Zones à risques : coactivité, cheminements, issues
2.1) Nuage de points : la base fiable pour décider
Le nuage de points devient la “référence commune” entre exploitation, maintenance, travaux neufs, bureau d’études et sous-traitants. Il réduit les interprétations et permet de travailler sur la réalité. Sur un site en fonctionnement, c’est un avantage majeur : on limite les visites multiples, on prépare mieux, et on réduit l’exposition des équipes.
3) La modélisation BIM As-Built : transformer les données en prévention opérationnelle
3.1) Du scan au BIM exploitable (LOD 300 → 500)
Une maquette BIM As-Built n’est pas “jolie” : elle est utile. Elle structure l’existant réel par familles
(structure, enveloppe, réseaux, équipements, process) et permet des contrôles rigoureux : coordonnées, volumes, axes, supports,
réservations, hauteurs libres, cheminements.
Pour maîtriser le niveau de détail, utilisez ce guide LOD :
Guide des niveaux de LOD (lien)
3.2) Clash detection & préparation des travaux
Le BIM rend possible la détection de clashs (interférences) avant intervention : tuyauteries vs charpente,
gaines vs cheminements, équipements vs zones de maintenance, etc.
On simule, on arbitre, on valide… avant de mobiliser les équipes et de bloquer la production.
4) Méthode “anti-arrêt” : 6 étapes simples pour neutraliser les risques avant intervention
Voici une méthode pragmatique, utilisée sur les projets d’industrialisation, de maintenance lourde, de retrofit et de modernisation : capturer l’existant, modéliser ce qui compte, contrôler les interférences, valider les accès, préparer l’arrêt technique, documenter pour l’exploitation.
- Cadrage exploitation & maintenance : zones critiques, arrêts passés, contraintes HSE, exigences de production.
- Scan 3D haute précision : capture exhaustive, traçabilité, contrôle qualité.
- Nuage de points contrôlé : référentiel unique, partage inter-équipes.
- Modélisation BIM As-Built : LOD adapté (300/350/400/500 selon besoin).
- Clash detection & simulation : interférences, accès, cheminements, manutentions.
- Livrables exploitables : plans, coupes, isométriques, P&ID, maquette, référentiel documentaire.
4.1) Exemples de livrables “terrain → exploitation”
- Plans d’implantation et coupes techniques
- Maquette BIM As-Built (IFC / natif selon projet)
- Isométriques / PID (process & tuyauteries)
- Repérage équipements et réservations
- Jeux de tolérances & zones de maintenance
4.2) P&ID & Isométriques (liens exemples)
Pour les sites industriels, la clarté documentaire est un accélérateur de production. Voici des exemples :
5) Cas d’usage : où le Scan 3D + BIM stoppe les problèmes avant la panne
5.1) Exemples “cas clients” (lien)
Pour voir des exemples concrets (formats, livrables, méthodes), consultez : Exemples de nos cas clients (lien)
6) ROI industriel : pourquoi l’As-Built fiable coûte moins cher que l’approximation
En industrie, un seul clash ou un accès maintenance non prévu peut coûter plus cher que la totalité d’une campagne de scan 3D. Le ROI se retrouve généralement dans :
7) Questions fréquentes “People Also Ask” (industrie, maintenance, travaux neufs)
Le scan 3D oblige-t-il à arrêter la production ?
Dans la majorité des cas, non. Le scan 3D se réalise en coactivité, en s’adaptant aux contraintes du site. La planification vise à limiter l’impact et à sécuriser les zones sensibles.
Quelle précision faut-il pour un site industriel ?
Tout dépend du besoin (implantation machine, tuyauteries, supports). L’essentiel est d’avoir un référentiel cohérent et un niveau de détail BIM (LOD) adapté à la décision.
Le BIM est-il utile pour la maintenance ?
Oui : accès, volumes de maintenance, repérage équipements, documentation centralisée, préparation d’arrêts, et réduction des interventions d’urgence.
Quels livrables peut-on attendre ?
Nuage de points, plans 2D/3D, coupes, maquette BIM As-Built, PID/isométriques, repérage, exports CAO/BIM (selon votre besoin).
8) Pourquoi S3D Engineering® : fiabilité, traçabilité, réseau européen, assurance décennale
8.1) ISO 9001 : qualité démontrable
La qualité ne se décrète pas : elle se prouve. Notre organisation est structurée pour assurer la répétabilité, la traçabilité
et le contrôle qualité des livrables (nuages de points, plans, BIM).
📄 Certificat ISO 9001 :
Télécharger (PDF)
8.2) Assurance décennale : sécuriser vos projets
Pour vos projets bâtiment/BIM, l’assurance décennale est un signal fort de sérieux et de maîtrise du risque.
🔗 Page explicative :
Assurance Décennale S3D
🔗 Attestation (lien) :
Accéder
8.3) Et si votre site avait aussi sa visite virtuelle opérationnelle ?
Pour la communication, le pilotage multi-sites ou la visite à distance, découvrez notre filiale : S3D Virtual 360® – réseau européen de visites virtuelles professionnelles, filiale officielle de S3D Engineering United® : https://s3dvirtual360.eu
9) Checklist “anti-surprise” avant travaux (copiable dans vos procédures)
Une checklist simple permet d’éviter 80% des erreurs de préparation. Voici une base robuste :
- Nuage de points validé (zones critiques couvertes)
- Repères, axes, altimétrie cohérents
- Règles de nommage / versions (ISO 19650)
- Formats livrables définis (IFC/DWG/PDF/etc.)
- Accès maintenance vérifiés (dégagements & circulation)
- Coactivité et zones à risques cartographiées
- Manutention / levage anticipés
- Procédures arrêt / redémarrage validées
